Trudeau peut « affiner ses priorités » plutôt que de s'inquiéter de son leadership

THE CANADIAN PRESS/Adrian Wylde

FOCUS CABINET - Lorsque les premiers ministres du Canada arrivent en ville, ils peuvent se retrouver en face d'un premier ministre qui se concentre sur leur principale priorité.

JUSTIN TRUDEAU n'a pas besoin de penser à la course pour choisir son successeur ou à la campagne électorale qu'il ne mènera plus.

MARCI SURKES, ancienne directrice exécutive du Cabinet et des affaires politiques du Premier ministre, explique à Playbook que M. Trudeau peut affiner ses priorités - et réduire celles de ses collaborateurs.

- Le chaos à tous les coins de rue : À moins de deux semaines de l'investiture de DONALD TRUMP, les libéraux sont à l'aube d'une course à la direction, accueillent un nouveau mélange de ministres remaniés, font face à l'incertitude en matière de personnel sous la surface et se préparent à une élection générale imminente.

« Au moins dans l'histoire moderne, il n'y a jamais eu de série d'événements en cascade qui aient conduit un cabinet ou un ministère à ce point où il est évident qu'il sera distrait du travail ordinaire de gouvernement », déclare M. Surkes, aujourd'hui directeur de la stratégie chez Compass Rose. « Il est extrêmement difficile d'imaginer comment se dérouleront les prochains mois.

- Réduire la charge de travail : Le cabinet pourrait perdre plusieurs ministres ayant des ambitions de leadership. Le reste de la table devra gérer des crises nationales et mondiales concurrentes.

Un noyau de six ou sept ministres « devrait être fortement conseillé, voire invité, à s'abstenir de participer à la course au leadership afin de se concentrer sur les affaires du peuple », suggère M. Surkes.

Ce noyau dur pourrait se concentrer sur le dossier Canada-États-Unis. « Il faut qu'un groupe solide s'occupe de ce dossier et que le plus grand nombre possible d'autres personnes s'occupent du reste du travail du gouvernement du Canada », dit-elle.

- Des éléments non négociables : M. Trudeau pourrait se retrouver à la tête d'un cabinet allégé. « Il faut qu'un ministre des finances soit en place. Il faut veiller à ce que les ministères de tutelle soient tous dotés d'un personnel adéquat, de manière à ce que les pouvoirs de décision restent intacts », explique Mme Surkes.

- Un coup de balai : Le Premier ministre pourrait également réduire la charge de travail des comités du Cabinet. La liste actuelle comprend neuf comités, trois sous-comités, deux groupes de travail et le groupe ad hoc de réponse aux incidents.

« M. Trudeau peut réduire la taille des comités ministériels pour qu'il n'y en ait plus qu'un ou deux », explique M. Surkes. « Il peut y avoir le comité Canada-États-Unis et un autre comité. Il est possible de concentrer le travail du cabinet de manière significative.

Lisez l'intégralité du Playbook ici.


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